Aperçu des sections

  • Généralités


  • 1 - INTRODUCTION

    • a) Je présente le document : auteur, titre nature, date, source.

    • Ce document est un extrait d'un article publié par l'Ipsos sur les petites villes françaises. Il s'intitule Le regard des français sur les petites villes. Il a été publié sur le site internet de l'Ipsos le 28 octobre 2021. L'Ipsos est une entreprise de sondages française.


    • b) Je présente le thème

    • Les petites et moyennes villes ont un poids important dans le réseau urbain français. Une petite vile est une ville qui regroupe entre 5000 et 20000 habitants. 18 à 20% des Français vivent dans ces villes. De même, avec les moyennes villes qui accueillent entre 20000 et 200000 habitants, elles accueillent 25% des emplois.

                  Elles ont donc un poids important, même si elles ont du mal à trouver leur place face aux métropoles dans le réseau urbain français. Leur image, d’après l’article, est en train de changer.



    • c) Problématique

    • Quelle est l’image des petites villes dans la population française et correspond-elle à la réalité ?


  • 2 - DEVELOPPEMENT

    • a) Je décris le document

    • Ce document est un extrait d’un article publié par l’Ipsos sur l’image des petites villes chez les Français. Le titre de l’article dit bien que cette image est positive. Le reste de l’article revient sur les facteurs qui peuvent expliquer cette bonne image, mais aussi sur les freins qu’il faut lever pour continuer à maintenir cette bonne image. Enfin, l’article met bien en avant que la dynamique positive dépend de la position et des atouts des petites villes.



    • b) J'interprète le document

    • Les petites villes, malgré l’image positive dont elles semblent bénéficier dans la population, ont plutôt une dynamique compliquée actuellement.

                  Très souvent, ces villes perdent de la population au profit des grandes métropoles. Mais certaines de ces villes, surtout depuis la crise de la COVID, connaissent un renouveau.

                  De même, l’économie de ces villes connaît généralement un ralentissement. En effet, leur économie est basée sur l’artisanat ou sur des industries traditionnelles (textile, métallurgie) qui sont en perte de vitesse. Ainsi, 82% de ces villes ont un taux de chômage supérieur au reste de la France et une population moins qualifiée.

                  Enfin, elles connaissent une départ important des services publics comme la poste, les impôts, les hôpitaux et les transports en commun. Elles sont souvent mal reliées aux grands axes de communication : TGV et autoroute.

       

                  Les français semblent au courant de cette réalité compliquée des petites villes car l’article dit que « malgré leurs atouts indéniables, les petites villes souffrent aussi de certains manques aux yeux du grand public : activité économique et commerciale, services publics, mobilités. ». L’article mentionne aussi : « L’importance des inquiétudes » des français « liées au manque de dynamisme global (économique, commercial, culturel...) des petites villes ».

                  L’article revient ensuite sur les facteurs qui pourraient empêcher les français de s’installer dans ces petites villes : le problème de la mobilité, la faible présence des services publics et plus particulièrement des services de santé et la difficulté d’accès à l’emploi.

                  Ces freins correspondent bien aux difficultés réelles de ces images.

       

                  Mais, le reste de l’article explique que les français constatent que cette dynamique est à relativiser, car elle dépend de la position et des atouts de ces petites villes. En effet, les petites villes proches des métropoles, disposant d’une activité touristique et d’une bonne connexion aux services des transports (autoroutes et trains) vont mieux s’en sortir que celles qui sont plus isolées.

                  En effet, des petites villes comme Sarlat mettent en avant leur patrimoine et leur qualité de vie et retrouvent une économie dynamique. D’autres, comme Laguiole, mettent en avant leur artisanat et retrouvent également une dynamique positive. A l’inverse, d’autres, comme Guéret (dans la Creuse) qui sont isolées, et souffrent de désindustrialisation, perdent des habitants. Ainsi, la population de Guéret a tendance à stagner depuis les années 1980.

                  L’article donne bien une bonne image des petites villes qui ont des dynamiques contrastées selon leurs atouts et leurs positions géographiques, notamment par rapport aux régions touristiques et aux grandes métropoles. C’est ce que met bien en avant l’article.

       

                  Mais, surtout depuis la crise sanitaire, les petites villes jouissent d’un regain de popularité. L’article met bien en avant ces facteurs : logements, sécurité, relations sociales et contact avec la nature. Il est vrai, que depuis le confinement, les grandes métropoles ont une image plus négative : logements chers, manque de contact avec la nature, anonymat. L’article insiste, sur la fin, sur les changements qui vont peut-être arriver suite à la crise sanitaire. Ainsi, le télétravail qui s’est développé avec la crise sanitaire, va peut-être permettre aux petites villes de continuer à retrouver une dynamique plus positive. «On constate que pour 82% des Français, le développement du télétravail constitue « une opportunité durable de revitalisation des petites villes », en permettant l’arrivée d’actifs travaillant actuellement dans de grandes agglomérations. » Le télétravail permettrait que des personnes travaillant dans les plus grandes de ces villes viennent s’installer dans les petites villes pour leur qualité de vie et leur redonne une dynamique positive.



    • c) Je mets en avant les limites du document

    • Rien de particulier à dire sur les limites du document dans ce cas

  • 3 - CONCLUSION

    • a) Je résume mes idées

    • Cet article met bien en avant l’image positive dont jouissent les petites villes actuellement, surtout après la crise sanitaire, qui a mis en avant les difficultés de vie dans les grandes métropoles.

                  Par la suite, il liste bien les facteurs positifs et les freins par rapport au fait de vivre dans ces villes. En effet, même si les français aiment ces villes car la qualité de vie y est meilleure (sécurité, déplacements, relations sociales, proximité avec la nature), l’article met bien en avant les difficultés de ces villes à l’heure actuelle et notamment sur le problème de l’emploi et du manque de services publics.

                  Mais, cet article nuance cette dynamique générale en mettant bien en avant qu’elle dépend de la position et des atouts de ces petites villes.



    • b) Je réponds à la problématique

    • Cet article met plutôt bien en avant la réalité de l’image des petites villes. En effet, elles jouissent plutôt d’une bonne image chez les français. Mais ces derniers sont conscients de leurs difficultés et savent aussi qu’elles ne sont pas toutes dans la même situation. Certaines s’en sortent mieux que d’autres et retrouvent une dynamique positive en mettant en avant leur qualité de vie, leur patrimoine ou leur artisanat.

                  Ainsi, elles jouissent d’une bonne image et encore plus depuis la crise sanitaire.



    • c) J'apporte une connaissance, un élément en plus

    • Tout comme les petites villes, les villes moyennes connaissent aussi un regain d’attractivité suite à la crise sanitaire. Ainsi, 87% des français disent préférer vivre dans une ville moyenne plutôt que dans une métropole.

                  Tout comme les petites villes, les moyennes villes ont des dynamiques différentes selon leurs atouts et leur position. Si Saint Malo mise sur le tourisme et sa proximité avec Rennes et connait donc une augmentation de sa population, la ville de Nevers qui compte 98000 habitants perd 0,9% de ses habitants par an, car elle est située au centre de la France et est mal desservie par les transports.