3. III) Le fonctionnement de ces villes.

III) Le fonctionnement de ces villes. 

1) Une croissance soutenue. 

Ces métropoles régionales ont souvent une croissance démographique assez soutenue. Ainsi, la population de Lyon augmente de 1,1% par an et celle de Montpellier de 1,6% par an. Il n’y a que celle de Nice qui stagne. 


2) Des aménagements spécifiques. 

Pour garder leur influence, les métropoles régionales se dotent d’équipement de haut niveau : 

          • Des technopôles. C’est le cas, par exemple de Grenoble, qui appuie son développement sur un pôle d’envergure mondial Minalogic qui est spécialisé dans les nanotechnologies. C’est également le cas de Toulouse qui est une ville d’envergure d’européenne grâce à son pôle spécialisé dans l’aéronautique : Aerospace Valley.
          • Des réseaux de communication. Beaucoup de ces métropoles sont reliées à Paris et au reste de l’Europe par des lignes à grande vitesse. Cela leur permet de se développer à l’échelle européenne. Elles sont aussi toutes dotées d’aéroport important. Ainsi, l’aéroport de Nice est le troisième de France en nombre de passagers. 


3) Des quartiers d’affaires dynamiques. 

Ces villes se sont également dotées de quartiers d’affaires pour renforcer leur attractivité. 

Ainsi, la Part-Dieu, situé à Lyon, est le deuxième quartier d’affaire de France après la Défense, le quartier d’affaire de Paris. Il concentre 56000 emplois. Depuis 2015, la métropole de Lyon veut renforcer son attractivité par une politique architecturale de grande envergure. À cet effet, elle réhabilite de nombreux bâtiments et construit de nouvelles tours pour que d’ici 2025, ce quartier attire 40000 emplois supplémentaires. 

Ces quartiers se dotent de grandes tours pour marquer leur position dans le ville. Ainsi la ville de Lyon a construit deux nouvelles tours à la Part Dieu. 


⚠️ Nom de deux quartiers d’affaires : La Part Dieu à Lyon, La Défense à Paris, Euralille à Lille. 


4) Un exemple d’aire urbaine dynamique. 

Lyon connaît depuis plusieurs décennies un fort dynamisme et une forte attractivité. De nombreux indicateurs en témoignent. Ainsi, 90% des travailleurs lyonnais recommandent leur ville à des gens qui veulent s’y installer. La Ville est numéro 1 pour le dynamisme de l’emploi et numéro 2 pour la qualité de vie. 

L’agglomération dispose d’un centre des affaires : la Part-Dieu. Il concentre 2200 entreprises et 56000 emplois. Ces entreprises sont issues du secteur de la banque, de l’énergie, des assurances des transports, des services aux entreprises… Ce quartier très dynamique est occupé à 97%. Des projets d’aménagements sont prévus au niveau des transports, des loisirs, des tours pour les prochaines années. 

L’attractivité de la métropole a pour conséquence que de nouveaux quartiers économiques émergent. C’est le cas du quartier Confluence. Longtemps, ce fut une friche industrielle qui a été réhabilité à partir de 2003. Le projet répond à plusieurs objectifs : étendre l’hypercentre saturé, créer un pôle culturel et récréatif (Musée des Confluences, biennale d’Art contemporain, sièges de médias comme Euronews), expérimenter de nouveaux usages urbains. Lyon Confluence s’inscrit dans le contexte de mutation vers la ville durable. Ce grand chantier urbain de reconversion est le lieu emblématique des transformations de Lyon et du dynamisme de la métropole.

La ville dispose de pôle de compétitivité et notamment celui d’Axelera. Un pôle de compétitivité est un lieu qui regroupe des laboratoires de recherches, des organismes de formation et des entreprises. Ce pôle est inséré dans la mondialisation et est spécialisé dans la chimie-environnement. 


⚠️ = Des exemples d’aires urbaines dynamiques, de métropoles et d’espaces productifs insérés dans la mondialisation : Vous pouvez prendre en référence ce passage sur Lyon, mais également Grenoble et Toulouse pour les aires urbaines dynamiques et leurs pôle de compétitivité.