Chapitre 2 : Les villes moyennes et les petites villes : Entre déclin et dynamisme.

2. II) Des dynamiques différentes selon les villes.

II) Des dynamiques différentes selon les villes. 

1) De manière générale. 

Très souvent, ces villes perdent de la population au profit des grandes métropoles. Mais certaines de ces villes, surtout depuis la crise de la COVID, connaissent un renouveau. 

L’économie de ces villes connaît généralement un ralentissement. En effe, leur économie est basée sur l’artisanat ou sur des industries traditionnelles (textile, métallurgie) qui sont en perte de vitesse. Ainsi, 82% de ces villes ont un taux de chômage supérieur au reste de la France et une population moins qualifiée. 

Enfin, elles connaissent une départ important des services publics comme la poste, les impôts, les hôpitaux et les transports en commun. Elles sont souvent mal reliées aux grands axes de communication : TGV et autoroute. 


2) Des exemples de dynamiques différentes. 

La ville de Nevers qui compte 98000 habitants perd 0,9% de ses habitants par an, car elle est située au centre de la France, alors que la ville de Thonon qui en compte 93000 en gagne 1,3% par an, car elle profite de son économie dynamique liée à sa position frontalière. 


D’un point de vue économique, certaines rebondissent, d’autres ont plus de mal. Ainsi, Guéret (dans la Creuse) et Charleville-Mézières souffrent de désindustrialisation. Mais d’autres profitent du dynamisme de la grand ville proche comme Saint-Malo qui profite du dynamisme de Rennes. Enfin, certaines retrouvent une économie dynamique en misant sur le tourisme comme Sarlat dans le Périgord, sur leur qualité de vie comme la Rochelle ou sur un artisanat comme Laguiole.